Abstract

Les dernieres elections - presidentielle, legislative, locale - au Zimbabwe ont ete marquees par la violence politique. L'A. analyse ces elections du point de vue des habitants du district de Umzingwane, a partir de plusieurs sejours ethnographiques sur place. Selon l'A., dans ce district, la reforme fonciere gouvernementale n'est pas consideree comme une moyen de redistribuer de facon honnete les terres, mais comme une nieme tentative de conserver le pouvoir politique. Il soutient egalement que les souvenirs de la violence politique dans le Matabeland durant les annees 1980 ont constitue un facteur essentiel dans la reconfiguration des loyautes ethniques et influencent de cette maniere de facon importante les resultats electoraux. Finalement, il suggere que la rhetorique raciale actuelle, l'incitation a la violence, et l'occupation des fermes constituent des tentatives pour apaiser la jeunesse, car celle-ci represente la menace politique la plus importante pour le parti au pouvoir.

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