Abstract

Les travailleurs yougoslaves recrutés par Peugeot sont majoritairement venus en France dans les années 1960-1970 avec des expériences acquises en Yougoslavie. Cet article permet d’interroger les effets des aménagements d’une ville industrielle, marquée par le modèle paternaliste de l’entreprise Peugeot, sur les existences des ouvriers et ouvrières yougoslaves et la manière dont ces derniers et dernières se sont appropriés la ville. Ces trajectoires en France sont globalement caractérisées par d’importantes mobilités, alors que les ouvriers – hommes dans un premier temps – étaient recrutés en tant que travailleurs temporaires. L’installation de plus longue durée, pour certains, a permis le développement de pratiques spatiales centrées sur Sochaux-Montbéliard, malgré la perte de dynamisme de l’agglomération à partir de la fin des années 1970. Des mobilités, notamment liées aux loisirs, sont tournées vers des villes situées plus à l’est de la France et vers l’ex-Yougoslavie, durant les périodes de congés.

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