Abstract

The world is on the brink of an unprecedented growth-related ecological crisis that could well undermine prospects for global civilization. Nevertheless, the global community seems ‘in flight from thinking’ about the implications of the threat and unwilling to contemplate the policy remedies necessary to change the course of history. Biological and cultural factors combine to inhibit clear understanding and effective corrective action. Mainstream ‘solutions’ – hybrid cars, green buildings, smart growth, the new urbanism – are thus rooted in denial and delusional. These approaches do not address the fundamental problem of ‘overshoot’, but rather attempt to maintain the growth-bound status quo through efficiency gains and related technological ‘fixes’. This might actually worsen the situation. Achieving sustainability requires that such marginal reform give way to a complete rethink of society's relationship with nature. Developed societies need a new, more adaptive cultural mythology. The building sector arguably has greater material leverage in reducing the human ecological footprint than any other major industrial sector. Acceptance of the guidelines developed in this paper would revolutionize the industry and reorient it geographically. The question is: does the industry have the intellectual courage and practical momentum to assume a lead role in the sustainability campaign? Le monde est au bord d'une crise écologique sans précédent, liée à la croissance, qui pourrait bien saper les perspectives d'avenir de la civilisation mondiale. Néanmoins, la communauté mondiale semble se refuser à penser aux implications de cette menace et ne pas se résoudre à envisager les remèdes politiques nécessaires pour modifier le cours de l'histoire. Les facteurs biologiques et culturels se conjuguent pour entraver une compréhension claire et la prise de mesures correctives efficaces. C'est la dénégation et l'illusion qui se trouvent ainsi être à l'origine des « solutions » dominantes – voitures hybrides, bâtiments verts, croissance intelligente, le nouvel urbanisme. Ces approches ne traitent pas du problème fondamental du « dépassement écologique » [des capacités productives de la Terre], mais tentent de maintenir le statu quo lié à la croissance grâce à des gains de rendement et aux « palliatifs » technologiques qui leur sont liés. Cela pourrait en fait aggraver la situation. Parvenir à un environnement durable nécessite qu'une réforme aussi minime cède le pas à une relation de la société à la nature totalement repensée. Les sociétés développées ont besoin d'une nouvelle mythologie culturelle, dotée d'une plus grande capacité d'adaptation. L'on peut soutenir que, s'agissant de réduire l'empreinte écologique de l'humanité, le secteur du bâtiment a une influence matérielle plus grande qu'aucun autre secteur industriel important. L'acceptation des directives développées dans cet article révolutionnerait l'industrie et la réorienterait géographiquement. La question est: l'industrie a-t-elle le courage intellectuel et le dynamisme pratique pour assumer un rôle leader dans la campagne en faveur d'un environnement durable? Mots clés: comportement, cadre bâti, changement climatique, comportement cognitif, narrations culturelles, dépassement écologique, développement durable

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