Abstract

Au sein de l’espace ecclésial, le mobilier liturgique – autel, ciborium, cathèdre, chancel, ambon – était le lieu de sculptures au contenu plutôt aniconique. Les combinaisons de décors reprennent des répertoires à la mise en page caractéristique. Ciselure, gravure, champlevé, relief méplat ou travail ajouré se développaient sur les limites du chœur, renforçaient le sens de l’autel du sacrifice, le siège du célébrant, l’estrade d’où résonnait la parole... Les rituels disposaient d’écrins, de jalons sculptés, rarement inscrits, souvent rehaussés de peintures s’accordant à l’ambiance colorée de l’église. Riches d’enseignements pour le chercheur, ces meubles loquaces portaient des messages visuels symboliques. Les formes des vestiges et les traces de leur implantation dessinent des lignes fonctionnelles directrices ou séparatrices. On y reconnaît les mouvements d’une liturgie qui évolua entre le IVe et le Xe s. et dont les textes expliquent peu les détails ou variations.

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