Abstract

L’article s’intéresse à deux projets de musées récents consacrés à l’histoire des Allemands des pays tchèques : le Collegium Bohemicum à Ústí nad Labem (Bohême du Nord), et le musée allemand des Sudètes à Munich (Bavière). Les deux projets sont le fruit d’une initiative politique, et ils reflètent tous deux, dans sa forme spécifique, la culture mémorielle des porteurs du discours historique – la majorité de la société tchèque, ainsi que les deuxième et troisième génération d’Allemands des Sudètes expulsés. Les notions clés pour les visiteurs du musée d’Ústí sont l’« absence » des Allemands et la « restitution » ou « réalisation » de leur histoire et de leur patrimoine culturel. À Munich, ce n’est pas la simple présentation des Allemands des Sudètes qui est mise en avant, mais plutôt les notions clés de la « perte » et de l’« absence » d’une patrie et les questions d’identité qui y sont liées. Dans cette mesure, les deux concepts de musée semblent être à la fois relativement conservateurs et similaires dans leur structure.

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