Abstract

Se basant sur la notion de « discours limitrophe » suggéré par James Gee et sur les travaux de Shohat et Stam qui lient le cinéma à la langue, cet article examine El Norte, MyFamily/Mi familia et Selena de Gregory Nava sous un angle sociolinguistique. MyFamily/Mi familia et Selena surtout adressent un public anglophone. Observant la présence grandissante de l’anglais chez Nava, l’auteur évalue le rôle de l’espagnol comme signe de puissance en relation avec l’équilibre que le cinéaste tentent d’établir entre marginalité et demandes commerciales. La perte de langue devient ainsi une forme d’avantage politique.

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