Abstract

A l'aide de résultats électoraux et de données provenant de divers sondages, les auteurs tentent de trancher la controverse concernant l'influence de la classe sociale des électeurs sur leur propension à voter pour le Parti québécois. Ils constatent premièrement que toutes les études précédentes, sauf une, n'ont pas tenu compte de la langue d'usage des électeurs et, deuxièmement, que les résultats diffèrent selon que l'on a retenu, comme indice de la classe sociale des électeurs, leurs revenus, leur occupation ou leur éducation. La présente analyse, qui tient compte de la langue d'usage, de la répartition géographique (région montréalaise/reste du Québec) et de l'âge des électeurs, démontre qu'en aucune circonstance, les électeurs de statut socio-économique peu élevé n'appuient le Parti québécois davantage que ceux de statut plus élevé. Il se trouve par ailleurs des circonstances – surtout à l'extérieur de la région montréalaise – où les groupes de statut plus élevé sont proportionnellement bien plus nombreux à donner leur appui au Parti québécois. Diverses hypothèses sont avancées pour expliquer ces résultats, lesquels peuvent être interprétés, selon les auteurs, à l'aide d'un modèle fondé sur l'influence personnelle.

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