Abstract

Cet article examine la notion de « derobade » proposee par Georges Balandier pour penser les dynamiques rituelles et religieuses de l’Afrique de la premiere moitie du xxe siecle dans le cadre plus general de la « situation coloniale ». Dans de nombreux mouvements religieux, la resistance a la domination coloniale ne s’exprime en effet que de maniere indirecte ou cachee. Cette insistance sur la part derobee de la vie sociale fait de Balandier un precurseur des etudes subalternes sur les « arts de la resistance ». A partir d’une etude de cas concernant le Gabon et le Congo francais, l’article souligne l’ambivalence des rapports entre ces nouveaux rituels et le pouvoir colonial.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.