Abstract

L’auteur s’intéresse au Yonge-Dundas Square de Toronto et au Quartier des spectacles de Montréal à titre d’exemples contemporains de cinéma élargi — ce qu’il appelle le cinéma élargi territorial. Redéveloppés par des partenariats public-privé et assujettis à leurs pouvoirs réglementaires, les deux créatures municipales qui gèrent ces espaces ont codifié des environnements multimédia et multi-écrans inspirés du néolibéralisme. Alors que le conseil d’administration du Yonge-Dundas Square s’est donné pour mission de mettre en lumière la dimension commerciale de la ville, le partenarial du Quartier des spectacles s’est employé à promouvoir un urbanisme axé sur la célébration « de la culture et des arts ». Ces différences dans les mandats se manifestent non seulement dans le contenu affiché, mais également dans l’organisation des écrans et des espaces, ainsi que dans la sorte des technologies employées. Contrairement aux discours nationaliste et internationaliste qui charpentent le cinéma élargi dans d’autres contextes, le cinéma élargi territorial se caractérise par la privatisation des espaces urbains.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call