Abstract

Le concept de données, en particulier les données numériques, a créé une transformation vitale dans le contexte de la culture médiatique. L’analyse critique de la transformation de la culture des médias numériques nécessite sans aucun doute d’ouvrir la discussion la vue déterministe technologique. Le premier point frappant dans ce contexte est que les données numériques sont loin de refléter la réalité sociale et la nature cumulative de l’expérience humaine; parce que l’existence collective n’est pas un phénomène simple que l’on peut saisir à travers les données. La narration de la culture numérique d’aujourd’hui est une formation sociale / culturelle dominée par le quantitatif et ne fournit pas un indice concret de qui nous sommes vraiment. Le principal dilemme des évaluations statistiques est qu’elles ne sont pas suffisamment profondes pour englober la loi d’accumulation qualitative, etc. Tous ces jugements supposent une différence irréductible entre les données et le sens. Du concept de « soi quantifié » que Byung-Chul Han critique à la détermination de Jean Baudrillard de « l’hyper réalité », de la définition «Technopoly» de Neil Postman aux critiques de grandes données de Boyd et de Crawford, c’est essentiellement ce que rapportent de nombreuses prévisions des technologies de l’information / connaissances-sens / expérience: La croissance des données s’est toujours améliorée au détriment de la perte de sens. Cette étude se concentrera sur les principaux concepts et discussions soulevés par les auteurs et les penseurs sur le plan théorique avec l’accent sur les technologies de l’information-critique de la culture numérique.

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