Tacit Skills, the Japanese Management Model and New Technology

Abstract

Après brièvement présenter la notion de capacité implicite et le débat qu'elle suscite, l'auteur la replace dans le modèle japonais de management. II remarque que l'un des traits distinctifs de ce modèle est un style particulier de participation, à savoir l'implication explicite des ouvriers dans le processus technique. Néanmoins, la différenciation et la signification précise de cette implication découlent des innovations plus globales dans le management de la production. Ces innovations ont modifié certains traits de la gestion traditionnelle de la production. Les stocks tampons, le contrôle de qualité centralisé et la domination de l'ingénieur ont été remis en cause dans le cadre des concepts japonais. L'auteur tire les conséquences des questions soulevées pour le débat portant sur la technologie et l'organisation du travail, y compris pour l'argument que les nouvelles technologies annoncent la fin du taylorisme et du fordisme.After briefly introducing the concept of tacit skills and the debate surrounding it, the author relates it to the Japanese management model. He suggests that one of the distinctive features of the Japanese model is a specific type of participation, the explicit involvement of workers in industrial engineering. Nevertheless, the precise meaning and distinctiveness of this worker involvement derives from the wider innovations in production management, such as Kanban and Kaizen, as well as the other aspects of enterprise personnel policies which buttress it. Such innovations have reversed certain features of conventional production management. Buffer stocks, centralised quality control and the sovereignty of the industrial engineer have all been questioned within Japanese concepts. The author draws out the implication of some of the issues raised by this discussion for the debate about technology and work organisation, including the argument that the new technology heralds the end of Fordism and Taylorism.