Swedish construction culture, management and collaborative quality practice

Abstract

In many countries, the construction sector has adopted principles of quality management and introduced less adversarial, more durable market relations during the 1990s. The Swedish construction sector is investigated with emphasis on the implications of the local culture. Construction in a cold country on the periphery of Europe is affected by the merger of traditions of craftsmanship and military engineering. Centralized state control and weak professional identities have been influential. However, social and cultural traits reflected in a national management style (based on low power distance, loose control and low uncertainty avoidance) can be traced in the development of specific quality and collaboration practices in Swedish construction. Egalitarian distrust of both elitism and strong professions, expressed as a tendency for two parties to settle disputes without referring to neutral third parties, has also been identified. Some implications for adapting Sweden's construction culture of quality management and dispute resolution to a larger international framework are proposed. Dans de nombreux pays, le secteur de la construction a adopté dans les années 1990 des principes de gestion de la qualité et engagé des relations commerciales plus durables et moins agressives. Cet article s'intéresse à la situation en Suède et principalement aux implications de la culture locale. La construction dans un pays froid, à la périphérie de l'Europe, subit les influences combinées des traditions artisanales et du génie militaire. Le contrôle de l'état centralisé et la faiblesse des identités professionnelles ont également joué un rôle. Toutefois, les traits sociaux et culturels qui apparaissent dans un style de gestion national (faibles distances de pouvoir, contrôle relâché et peu d'efforts pour éviter les incertitudes) se retrouvent dans le développement de pratiques spécifiques en matière de qualité et de collaboration. En Suède, le secteur de la construction est également marqué par la défiance des élites et des professions puissantes, qui s'exprime par une tendance pour deux parties à régler leurs différends sans s'en remettre à la neutralité d'une tierce partie. L'auteur propose quelques solutions qui permettraient d'adapter la culture de la gestion de la qualité et la résolution des différends, propres au secteur suédois de la construction, à un cadre international plus vaste.