Abstract

In the nineteenth century, caricatures of works of art became familiar to the art-loving public and were especially ubiquitous around the time of Salon exhibitions. Charles Leger’s pioneering Courbet selon les caricatures et les images, published in 1920, was the first study of such images.1 He proposed the topic as an important area of investigation because these caricatures, ridiculing both subject and style, show us how works of art appeared to contemporaries, and often are more revelatory than written art criticism. These cartoons usually appeared first in the periodical press but were frequently later reprinted in small livrets resembling the official Salon catalogue.2 But, whether they were published in periodicals such as Le Journal pour rire or Le Charivari, or issued as livrets, they satirized the entire world of art, including artists, works of art, the Salon jury, and the art-viewing public. Caricatures of works of art were always the most popular; Cham’s send-up of Manet’s Olympia (fig. 1), shown in the 1865 Salon, is a well-known example of the genre, but the nineteenth-century public took an avid interest in the lives of artists as well as in the works of art they created. Henry Murger’s Scenes de la vie de Boheme, which he began publishing in 1845, popularized this new media attraction and inspired what might well be the most influential depiction of artists’ lives, Giacomo Puccini’s opera La Boheme (1896).3 There has been a growing interest in this subject, th [...]

Highlights

  • Faisant pour ainsi dire d’une pierre deux coups, Peter Saul se prête à lui-même cette sentence provocatrice et affirme avec humour sa volonté de ravaler le concept de ready-made au plus bas dans l’échelle des valeurs, tout en désignant indirectement sa propre peinture comme une « bonne merde »

  • Nor is there any reason to believe that the inscription in The Death of Nelson indicates that Gillray is seriously submitting this print as a proposal for a monument

  • It should be understood in much the same way as his Design for the Naval Pillar, which is described as “a satire on the grandiose and self-interested schemes of rival artists”[16] in response to a competition organized by the Duke of Clarence that invited artists to propose “a naval pillar or monument.”

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Summary

La satire visuelle du XVIIIe siècle à nos jours

Éditeur : Publications de l’Institut national d’histoire de l’art Lieu d'édition : Paris Année d'édition : 2019 Date de mise en ligne : 6 juin 2019 Collection : Actes de colloques ISBN électronique : 9782917902707 http://books.openedition.org. Si la satire s’est constituée en genre littéraire dès l’Antiquité, avant de gagner les beaux-arts et les arts graphiques à l’âge classique, ce sont les médias modernes – édition, presse, expositions, télévision, internet – qui, en élargissant progressivement sa sphère d’influence, ont renouvelé ses formes et ses objectifs tout en augmentant leur efficacité. Autorisant une diffusion planétaire et presque instantanée des images satiriques, internet et les technologies numériques n’ont pas seulement transformé la matérialité et les moyens d’action de cette imagerie et leurs effets sociopolitiques, ils ont aussi affecté les formes de la recherche sur le satirique en donnant accès de plus en plus rapidement à des corpus extrêmement vastes. Cette publication regroupe les actes du colloque qui s’est tenu du 25 au 27 juin 2015 à l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris, organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, l’université du Québec à Montréal et le LARHRA-UMR 5190 du CNRS, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Intermediality and Modernity
Caricatures de photographies et photographies caricaturales
Laurence Grove
Modèles et transferts Franck Knoery
Zone grise
Circulation du satirique
Kathryn Desplanque
Le spectacle des journaux
Un bouffon sur la scène
Masque et gentleman
Une pédagogie des émotions
Se blottir contre Vélasquez
Vandaliser Duchamp
Enfiler le costume de Beuys
Morgan Labar
Conclusion
Kate Grandjouan
Fabio Parasecoli
Le tournant caricatural
Ersy Contogouris
Nelson and Death
Christina Smylitopoulos
Le façonnement identitaire du calicot et la coquetterie masculine
Érika Wicky
Un format déterminé par la lithographie
Proposition de typologie des caricatures du Glasgow Looking Glass
Quel héritage laisse le Glasgow Looking Glass ?
Joseph Légaré en peintre aveugle
Auguste Soulard
Charles Alleyn
Télesphore Fournier
Diffusion de la Ménagerie annexioniste
Une autre ménagerie
Transfert et intercesseurs
Le photomontage comme arme
Une iconographie actualisée
Éditeur du Petit Journal
Chauffeur de taxi
Gillray et la gullivermania sous George III
Gulliver et la caricature politique après Gillray
Reprise et digestion seconde de la satire scatologique
Une esthétique fécographique au service de la satire
Compositions narratives
Frédérique Desbuissons
La recette comme rhétorique
Dialectique de la dissimulation et de la révélation
Un art du déplaire
Emily Falvey
EMILY FALVEY Université du Québec à Montréal
Le cadre comme moteur satirique

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