Abstract

A travers l'exemple des grands travaux de type haussmannien entrepris à Montpellier, comme dans bien d'autres villes de province, sous le Second Empire et poursuivis dans les débuts de la IIIe République, on peut mettre au jour une tentative visant à élargir systématiquement le champ de la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique. En effet, les vastes opérations d'urbanisme qui ont été conçues à cette époque nécessitent de très nombreuses expropriations, suscitant bien souvent de vigoureuses protestations de la part des propriétaires visés, alors même que les armes juridiques dont disposent les administrations municipales et nationales se révèlent mal adaptées à l'ampleur des projets.

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