Abstract

Pendant l’entre-deux-guerres, le theâtre offre une panoplie de representations d’un monde envahi par la machine, selon des perspectives differentes : exaltation du progres mecanique, culte des techniques, metamorphose des individus en robots. Entre la foi dans la technologie et la crainte de la disparition de l’element humain dans une societe vouee a la mondialisation et a l’automation, on traduit cet etat d’âme controverse par des mots, des gestes, des costumes, des jeux de lumiere, en exploitant les ressources de la scenotechnique recente. Nous entendons examiner ici deux cas apparemment opposes – pourtant complementaires – de production theâtrale de la fin des annees 1920 : les discours sur l’homme-machine et sur le rapport homme-machine du theâtre futuriste, notamment la production bariolee de Enrico Prampolini a Paris, ou tout parait machine enthousiaste, et le theâtre de l’existence de Jean-Victor Pellerin, ou la machine materialise des âmes perdues et des esprits enchâsses dans une routine qui les annihile.

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