Spore dispersal and disease gradients in strawberry powdery mildew

Abstract

Spore dispersal and disease gradients were measured in powdery mildew of strawberry (Fragaria x ananassa), caused by Podosphaera aphanis, under two production systems: a glasshouse and a plastic tunnel. All gradients could be well described by exponential and power law models, but the power law model provided a better description, particularly at large distances. Primary gradients were associated with spore dispersal occurring predominantly within 1.20 m. Slope estimates ranged between 0.025 and 0.075 cm−1 and between 0.8 and 1.7 for the exponential and power law models, respectively. Spore dispersal was considerably greater in the tunnel than in the glasshouse, where epidemics did not develop. Disease gradients in the tunnel became shallower as epidemics developed and were associated with decreasing slope estimates over time. The differences between tunnel and glasshouse were assumed to reflect differences in wind speed, which was about 10 times lower in the glasshouse than in the tunnel. Key words: disease gradient, Podosphaera aphanis, powdery mildew, spore dispersal gradient, strawberry, Sphaerotheca macularis f. sp. fragariae. Les gradients de dispersion de spores et de propagation de maladie ont été mesurés chez l’oïdium du fraisier (Fragaria × ananassa), causé par Podosphaera aphanis, dans deux systèmes de production : sous serre en verre et sous tunnel plastique. Tous les gradients ont pu être décrits de manière satisfaisante par les modèles exponentiels et puissance, mais le modèle puissance a permis une meilleure description des gradients notamment aux distances les plus grandes. Les gradients primaires étaient associés à une dispersion des spores effectuée principalement dans un rayon de 1,20 m. Les estimations de la pente du gradient variaient entre 0,025 et 0,075 cm−1 et entre 0,8 et 1,7, pour les modèles exponentiel et puissance, respectivement. La dispersion des spores était beaucoup plus importante en tunnel qu’en serre, où aucune épidémie ne s’est développée. Les gradients de propagation de maladie en tunnel devenaient plus plats, et étaient associés avec des paramètres de pente plus faibles, au fur et à mesure que les épidémies se développaient. Il est supposé que les différences entre tunnel et serre reflétaient les différences de vitesse de vent, celle-ci étant environ 10 fois plus faible en serre qu’en tunnel. Mots-clés : fraisier, gradient de dispersion de spores, gradient de propagation de maladie, oïdium, Podosphaera aphanis, Sphaerotheca macularis f. sp. fragariae.