Abstract

Dans les sociétés postindustrielles contemporaines, les migrants ont généralement des risques de mortalité plus faibles que les natifs malgré des positions sociales tendanciellement plus basses. La recherche académique peine toujours à expliquer pleinement les origines de ce paradoxe. Bien que les facteurs individuels soient les causes fondamentales des inégalités face à la mort, l’influence de l’environnement social, économique et culturel est aussi décisif. En prenant l’exemple de la Suisse, cet article détermine dans quelle mesure les contextes socioéconomique, culturel et géographique parviennent expliquer le différentiel entre les natifs et les migrants. Par des modèles bayésiens multiniveaux, les auteurs décomposent, pour chaque population, les inégalités spatiales de mortalité dans les communes et les quartiers Suisses.

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