Abstract

Ce n'est que par analogie que l'on parle d'identité collective puisque l'on « personnalise » par transfert, une formation sociale ; l'identité nationale renvoie ainsi à une personne transhistorique. Sur l'exemple lorrain, l'on découvre que l'identité est sujette à variance. L'identification procède des relations interethniques ; elle est active, complexe (mixte identitaire) ; à la fois elle inscrit dans une appartenance aux relations sociales immédiates et fait référence à un imaginaire communautaire (identification par projection collective). Trois modes historiques de références communautaires apparaissent prépondérants : l'identité généalogique (imaginaire de la parenté), la matrice de la communauté mystique, l'identité nationale à la fois utopie et idéologie. C'est la primauté actuelle de l'identité nationale qui commande la discrimination des Étrangers par un procès d'ethnicisation en cascade, des Étrangers dont la nationalité est reconnue aux non-nationaux, aux immigrés, aux inassimilables par différence d'espèce. Ce différentialisme conduit au racisme. Mais l'identité nationale n'entre-t-elle pas en déperdition par excès et par usure ?

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