Abstract
Les différents groupes de migrants montrent des niveaux de transnationalisme très variables. Si on refuse le « nationalisme méthodologique » il semble nécessaire d’enquêter aussi sur des cas « négatifs » qui devraient faire la lumière sur les conditions nécessaires pour maintenir des unités stables à travers les frontières. L’article s’appuie sur des entretiens avec des migrants roumains et marocains en Italie pour explorer les raisons des niveaux modestes du transnationalisme politique et économique. On compare avec d’autres groupes où certaines pratiques sont plus développées. L’article soutient qu’il faut être plus attentif aux racines spécifiquement sociologiques des pratiques. On discute la logique qui soutient le modèle de mobilité circulaire des Roumains qui travaillent dans le bâtiment, l’agriculture et l’aide à domicile.
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