Abstract

Résumé Victimes des politiques répressives de la ville, certains habitants n’ont d’autre choix que de s’approprier les espaces publics du souq de Derb Cuba à Casablanca au Maroc, privatisés par une morphologie d’enclos, des pratiques illégales liées à la boisson, et une situation spatiale d’habitat illégal. L’étude de ces espaces révèle une réalité sociale inattendue liée aux habitudes de consommation de deux groupes de buveurs d’eau-de-vie (mahia) et d’alcool à brûler, dans la mesure où ces derniers bénéficient d’aides matérielles de la part des habitants du quartier. Une forte dépendance les lie donc à leurs lieux de vie. De plus, des représentations sévères, mais courantes au Maroc, à l’égard des buveurs d’alcool à brûler dictent aux buveurs de mahia un impératif de partition des espaces suivant les codes de conduite propres à chaque groupe, ce qui met à mal l’aspiration au calme des habitants du souq cherchant à établir un nouvel ordre.

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