Abstract

L’article examine Primi Elementi della Lingua Inglese d’Eugenio Balbi (Milan : 1840). Le texte est une adaptation italienne du Cours pratique, analytique, theorique et synthetique de langue anglaise de Robertson (Paris : 1837-39) et confirme le primat de la pedagogie francaise en Europe et sa force novatrice. L’analyse de la carriere de Balbi, ses ecrits en tant que geographe et sa vision du langage sont suivis par l’examen de l’approche de Roberston. Les deux ouvrages montrent que les grammaires pourraient repondre au besoin du marche d’avoir des textes pratiques pour apprendre l’anglais, le parler couramment et maitriser la litterature anglaise, ainsi que les sciences et la politique britanniques. La pertinence des idees de Jacotot sur l’enseignement est egalement discutee puisque son traite Enseignement universel, Langue maternelle (1823) est le point de depart du travail de Robertson. L’article montre comment les grammairiens s’adressent au besoin bourgeois d’apprendre a communiquer efficacement dans le contexte politique et culturel de l’epoque.

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