Shifts in the Use of Population Health, Health Promotion, and Public Health

Abstract

Objectif : Les analyses bibliometriques sont utilisees pour comparer objectivement l'evolution de concepts au fil du temps. Nous avons voulu comparer l'utilisation des termes « sante des populations », « promotion de la sante » et « sante publique » dans la documentation en recourant a des indicateurs bibliometriques. Methode: Des indicateurs bibliometriques (la productivite scientifique, le chevauchement des termes) ont ete analyses dans Web of Science. Le classement des termes « sante des populations », « promotion de la sante » et « sante publique » a ete examine dans les bases de donnees MEDLINE, CINAHL et EMBASE. Resultats: Le Canada est le pays le plus productif dans le domaine de la sante des populations, tandis que les Etats-Unis le sont pour la promotion de la sante et la sante publique. Le nombre d'articles referant a la sante publique a ete surpasse par la documentation sur la promotion de la sante au tournant des annees 1990. Les deux concepts ont ete distances par la sante des populations au tournant des annees 2000. La sante des populations est le seul concept qui ne soit pas indexe dans les trois bases. Discussion: Il y a eu un changement dans l'usage des concepts de sante publique, de promotion de la sante et de sante des populations au fil du temps. L'analyse par pays montre que les chercheurs canadiens sont les chefs de file en sante des populations, tandis que les chercheurs des Etats-Unis dominent les champs de la sante publique et de la promotion de la sante. Ceci pourrait s'expliquer par des differences de traditions sociales, historiques et economiques. Le taux de publication des articles de recherche sur la « sante des populations » s'accroit, mais ce terme n'est pas indexe dans toutes les grandes bases de donnees. Selon nous, si l'on n'accepte pas rapidement les nouveaux termes, on risque de faire abstraction de nouvelles notions qui correspondent a differentes facons de reflechir a la sante, ou encore de limiter ou de retarder l'adoption de ces notions.