Abstract

La poésie de jeunesse de Shelley n’a souvent de valeur aux yeux de la critique que dans la mesure où elle permet de voir en germe le poète des grandes odes et des drames lyriques. Cet article examine des poèmes de jeunesse souvent négligés afin de nuancer le cliché toujours prévalent d’un poète désincarné, éthéré et inefficace, véhiculé par la sentence du poète victorien Matthew Arnold (« ineffectual angel »). Cet article vise également à aborder la poésie de Shelley sous un angle nouveau, comme un outil critique qui permet au poète d’identifier et de subvertir les clichés qui infiltrent la culture politique de son temps.

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