Abstract

Les textes écrits dans la première ère du vélo suggèrent un engagement nouveau et paradoxal avec l’espace. D’un côté, le vélo est une technologie qui a offert une grande mobilité personnelle, tout en encourageant un engagement multi-sensoriel avec l’environnement. De l’autre, les récits qui mettent en scène des cyclistes témoignent d’une mécanisation du corps et des sens qui a contribué à une expérience visuelle du paysage, fondée sur un effet de distanciation, inauguré par l’usage du train. C’est la combinaison unique de ces deux registres qui définit l’esthétique cycliste à la fin du siècle.

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