Abstract

Presented here for analysis are distinct and opposed Buddhist perspectives on the issue of withdrawing life support from a brain-dead individual. Of the four views considered, Peter Harvey argues that withdrawal of care and cessation of treatment is justifiable in a Buddhist context. Another perspective (Scott Stonington and Pinit Ratanakul) points out that the Buddhist physician who withdraws a respirator acquires a karmic demerit that can negatively affect this life and future lives. This second view then concludes that Western bioethical resources are inadequate to address the problem of withdrawal of care. In light of these opposing ethical stances grounded in sectarian viewpoints, this presentation will argue that religious ethics should not be considered “irrational” due to their religious foundations. Furthermore, importing local religious concepts can be deemed morally justifiable if doing so endorses the “moral point of view” in its appeal to universalizability, impartial justice, beneficence , and adherence to a set of normative principles. Can ethics criticize religious views that do not conform to the moral point of view or that seem scientifically uninformed, irrational, sectarian, or in some cases even fanatical ? Even though Western concepts for bioethical analysis should not be accepted uncritically, appeal to the moral point of view is necessary for resolving moral problems even if specifics of that perspective may be backgrounded in non-Western contexts. Sont présentées ici pour analyse des perspectives bouddhistes distinctes et opposées sur la question du retrait des systèmes de survie d’un individu en état de mort cérébrale. Parmi les quatre points de vue considérés, Peter Harvey soutient que le retrait des soins et l’arrêt du traitement sont justifiables dans un contexte bouddhiste. Un autre point de vue (Scott Stonington et Pinit Ratanakul) souligne que le médecin bouddhiste qui retire un respirateur acquiert un démérite karmique qui peut affecter négativement cette vie et les vies futures. Ce deuxième point de vue conclut ensuite que les ressources bioéthiques occidentales sont insuffisantes pour résoudre le problème de l’arrêt des soins. À la lumière de ces positions éthiques opposées, fondées sur des points de vue sectaires, cette présentation ferra valoir que l’éthique religieuse ne doit pas être considérée comme « irrationnelle » en raison de ses fondements religieux. En outre, l’importation de concepts religieux locaux peut être considérée comme moralement justifiable si elle fait sien le « point de vue moral » dans son appel à l’universalité, à la justice impartiale, à la bienfaisance et à l’adhésion à un ensemble de principes normatifs. L’éthique peut-elle critiquer des opinions religieuses qui ne sont pas conformes au point de vue moral ou qui semblent scientifiquement non informées, irrationnelles, sectaires, voire fanatiques dans certains cas ? Même si les concepts occidentaux d’analyse bioéthique ne doivent pas être acceptés sans esprit critique, un appel au point de vue moral est nécessaire pour résoudre les problèmes moraux même si des spécificités de cette perspective peuvent être mises en contexte dans des contextes non occidentaux.

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