Abstract

S’il reste rare, un diagnostic de cancer chez un élève a souvent un impact majeur non seulement sur l’enfant malade, sa famille et son entourage, mais également sur sa scolarité. L’absentéisme lié aux traitements, les possibles effets secondaires et les divers troubles cognitifs que la maladie peut engendrer amènent parfois à des décrochages scolaires. Pourtant, une réintégration dans une vie la plus normale possible est souhaitable et participe à la stabilité du jeune. Elle nécessite toutefois la collaboration de multiples intervenants, dont les enseignants qui jouent un rôle essentiel dans ce retour à la normalité. Or, diverses études ont démontré que les enseignants les mieux informés sur le cancer de l’enfant étaient aussi ceux qui prenaient le mieux en compte les besoins de l’élève malade et qui mettaient en place des aménagements scolaires adaptés. Dans notre article, nous exposons les résultats d’une étude exploratoire que nous avons menée en Suisse romande auprès d’enseignants exerçant dans l’école ordinaire et par le biais d’un questionnaire non standardisé, posté dans des réseaux professionnels. L’objectif de cette recherche était d’établir un premier état des lieux en les interrogeant sur les mesures adaptatives mises en place pour leur élève, les collaborations internes et externes à l’école, la gestion de la classe, les difficultés éprouvées et leurs besoins.

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