Abstract
L’étude de la parasitofaune branchiale de 558 Barbus martorelli a été menée dans un cours d’eau douce aux alentours de Yaoundé (Cameroun) en milieu tropical, afin d’obtenir des informations sur la répartition des agents pathogènes dans une population d’hôtes sauvages ; ces données sont indispensables dans la recherche de moyens pour éviter les pertes énormes souvent observées en pisciculture intensive. Cette analyse a révélé la présence de deux espèces de myxosporidies (Myxobolus barbi et M. njinei) et de huit espèces de monogènes (Dactylogyrus bopeleti, D. insolitus, D. simplex, D. maillardi, Dogielius martorellii, Dogielius sp., une espèce de Gyrodactylidae et une larve de Polystomatidae). Quatre poissons n’ont pas présenté de parasites, 24 ont présenté une infection monospécifique et 530 une infection plurispécifique. Chaque individu infesté a hébergé en moyenne quatre espèces de parasites. Alors que la prévalence et l’intensité moyenne parasitaire diminuaient avec la taille de l’hôte pour les protozoaires, le phénomène inverse a été observé pour les helminthes. L’effet sexe a été noté dans l’infestation de B. martorelli par la myxosporidie M. njinei et par la plupart des espèces de monogènes. Les femelles ont ainsi été plus infestées que les mâles en raison de leur biologie en période de frai. Enfin, la richesse des espèces parasitaires a semblé affecter négativement le poids des hôtes.
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