Abstract

<abstract><p>Wastewater sampling for the detection and monitoring of SARS-CoV-2 has been developed and applied at an unprecedented pace, however uncertainty remains when interpreting the measured viral RNA signals and their spatiotemporal variation. The proliferation of measurements that are below a quantifiable threshold, usually during non-endemic periods, poses a further challenge to interpretation and time-series analysis of the data. Inspired by research in the use of a custom Kalman smoother model to estimate the true level of SARS-CoV-2 RNA concentrations in wastewater, we propose an alternative left-censored dynamic linear model. Cross-validation of both models alongside a simple moving average, using data from 286 sewage treatment works across England, allows for a comprehensive validation of the proposed approach. The presented dynamic linear model is more parsimonious, has a faster computational time and is represented by a more flexible modelling framework than the equivalent Kalman smoother. Furthermore we show how the use of wastewater data, transformed by such models, correlates more closely with regional case rate positivity as published by the Office for National Statistics (ONS) Coronavirus (COVID-19) Infection Survey. The modelled output is more robust and is therefore capable of better complementing traditional surveillance than untransformed data or a simple moving average, providing additional confidence and utility for public health decision making.</p> <p>La détection et la surveillance du SARS-CoV-2 dans les eaux usées ont été développées et réalisées à un rythme sans précédent, mais l'interprétation des mesures de concentrations en ARN viral, et de leurs variations spatio-temporelles, pose question. En particulier, l'importante proportion de mesures en deçà du seuil de quantification, généralement pendant les périodes non endémiques, constitue un défi pour l'analyse de ces séries temporelles. Inspirés par un travail de recherche ayant produit un lisseur de Kalman adapté pour estimer les concentrations réelles en ARN de SARS-CoV-2 dans les eaux usées à partir de ce type de données, nous proposons un nouveau modèle linéaire dynamique avec censure à gauche. Une validation croisée de ces lisseurs, ainsi que d'un simple lissage par moyenne glissante, sur des données provenant de 286 stations d'épuration couvrant l'Angleterre, valide de façon complète l'approche proposée. Le modèle présenté est plus parcimonieux, offre un cadre de modélisation plus flexible et nécessite un temps de calcul réduit par rapport au Lisseur de Kalman équivalent. Les données issues des eaux usées ainsi lissées sont en outre plus fortement corrélées avec le taux d'incidence régional produit par le bureau des statistiques nationales (ONS) Coronavirus Infection Survey. Elles se montrent plus robustes que les données brutes, ou lissées par simple moyenne glissante, et donc plus à même de compléter la surveillance traditionnelle, renforçant ainsi la confiance en l'épidémiologie fondée sur les eaux usées et son utilité pour la prise de décisions de santé publique.</p></abstract>

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