Abstract

We focus on current or future financials reforms impacts on the formation of interest rates in Central Africa. These reforms aim to restore the efficient operation of the interest rate channel and to revitalize credit channels and asset prices through the development of the financial system and the abandonment of the principle of double intervention by the central bank. For this purpose, we have built a CEMAC DSGE model with a financial accelerator phenomenon on the credit demand side and a collateral constraint on the supply side. The simulations carried out on the intensification of the financial inclusion of firms and households, the collateral reform and the quality of information show an improvement of: (i) banking relay of monetary impulses on the interbank market; (ii) the central bank's reaction to different shocks and; (iii) the response of costs and returns of financial assets to these shocks. However, the disconnection of the variables from the real sphere to the monetary impulses ultimately raises the need for a financial education strategy, beyond the problem of the fragmentation of the money market that needs to be addressed.

Highlights

  • 1 L’analyse du relais bancaire des impulsions monétaires en Afrique Centrale montre que celui-ci est faible, du fait principalement de six facteurs1 : (i) la faible inclusion financière des ménages et des firmes ; (ii) la nature des firmes de la zone ; (iii) la qualité du collatéral (iv) ; la défiance à l’interbancaire ; (v) le principe de double intervention de la banque centrale et (vi) le caractère embryonnaire et étroit du marché financier

  • Pour lui en effet à court terme, la libéralisation financière peut avoir tendance à entraîner des problèmes d’informations plus sévères, du fait que les banques doivent faire face à de nouvelles entreprises qu’elles n’ont pas eu le temps de connaître

  • Quand une poignée de grandes banques dominent le système financier, comme c’est le cas dans bien de pays en développement ou en transition, elles peuvent réagir à une poussée soudaine de créances improductives en creusant les marges entre leurs taux créditeurs et débiteurs, tout en refusant le crédit à de nouveaux emprunteurs pourtant solvables

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Summary

Introduction

1 L’analyse du relais bancaire des impulsions monétaires en Afrique Centrale montre que celui-ci est faible, du fait principalement de six facteurs : (i) la faible inclusion financière des ménages et des firmes ; (ii) la nature des firmes de la zone ; (iii) la qualité du collatéral (iv) ; la défiance à l’interbancaire ; (v) le principe de double intervention de la banque centrale et (vi) le caractère embryonnaire et étroit du marché financier. Concrètement, seuls 14% des ménages et 30% des firmes ont accès aux services financiers, un état qui ne permet pas un transfert intertemporel de bien-être en termes d’épargne pour les ménages et un financement bancaire des investissements pour les firmes. Les écueils de la formation des taux d’intérêt dans les pays en développement et les solutions souvent envisagées

Le retour de la répression financière dans les pays en développement
Les implications de la surliquidité bancaire
Les imperfections des systèmes financiers des pays en développement
Les écueils ciblés par la réforme financière en Afrique centrale
L’asymétrie d’information et la défiance à l’interbancaire
Justification des amendements apportés au modèle DSGE retenu
Les ménages
Entrepreneurs
Calibrage et simulations
Calibrage
Secteur réel
Secteur financier
Quantification des réformes à implémenter
Analyse des réponses impulsionnelles
Conclusion
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