Abstract

Dans les universites et institutions de recherche americaines, un courant de revisionnisme est en vogue depuis quelques annees. Il n'epargne pas l'anthropologie ecologique ou les theses depuis longtemps acceptees font l'objet de vives critiques et semblent jugees dorenavant comme des mythes : par exemple, les nobles sauvages ecologistes, les forets vierges, l'isolation des Bushmen Kung, l'idealisation du primitivisme, le neofonctionnalisme, etc. Les nouvelles approches en anthropologie ecologique font appel a l'histoire de l'ecologie qui semble un outil mieux adapte a la reelle comprehension des cultures autochtones actuelles. Elles montrent que l'environnement a sa propre histoire et remettent en cause la dichotomie entre le naturel et la marque de l'homme dans les paysages. L'A. presente quelques critiques recentes parues contre l'ideologie romantique de l'anthropologie ecologique, puis explique la methode de l'ecologie historique dont l'objectif est l'analyse de la dialectique entre le changement environnemental et le changement culturel et la remise en cause des ideologies occidentales sur la nature.

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