Abstract

Human intelligence has two facets: a quantitative facet, stemming from the extreme complexity of the human brain, and a more qualitative facet, linked to the plastic and juvenile nature of the brain. The latter is what allows us to switch so easily between good and evil, thus making education a necessity for maintaining morality in such a mercurial species. However, in order to achieve its ends, education cannot be satisfied with appealing to imperatives that concern only human beings. To achieve a better morality, we must also know how to respect other sentient beings, i.e. animals. Learning to respect someone weaker than oneself is the first step in showing respect. One must therefore learn to respect animals in order ultimately to respect humans.

Highlights

  • Respecter l’hommeBien sûr, la seconde affirmation de mon titre, « respecter l’homme », paraît évidente sur le plan moral, puisqu’elle constitue l’ossature de toutes les traditions morales, depuis Aristote jusqu’à Kant ou John Stuart Mill

  • Alors comme améliorer les choses ? Comment faire de ce singe, nu et intelligent, mais aussi pervers et meurtrier, qu’est l’homme, autre chose qu’un intellectuel moralement raté ? Comment faire pour que l’humanité produise des Einstein et des Mère Teresa sans produire en même temps des Hitler et des Pol Pot ?

  • SANNA, E., Cet animal est fou (Fayard, Paris 1976)

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Summary

Introduction

La seconde affirmation de mon titre, « respecter l’homme », paraît évidente sur le plan moral, puisqu’elle constitue l’ossature de toutes les traditions morales, depuis Aristote jusqu’à Kant ou John Stuart Mill. Si elle est présente en seconde position, c’est pour nuancer la première affirmation, « respecter les animaux », qui, elle, suppose quelques commentaires. Si la plupart des traditions philosophiques ou religieuses mettent tant d’insistance à définir des normes morales pour l’espèce humaine, c’est justement parce que cette espèce en a grand besoin. La plupart des (autres) espèces animales ont un comportement, beaucoup plus rigide qui fait que les combats entre les membres de l’espèce, quand ils ont lieu, conduisent à la mort d’un relativement petit nombre d’individus. L’espèce humaine, en revanche, peut être amenée à tuer un grand nombre de ses individus

Deux facettes de l’esprit humain
L’éducation morale
Pourquoi l’animal?
Conclusion
Références
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