Abstract

Soulevant le probleme moral de la possibilite du pardon et de l'emotion liee au prejudice souffert par la victime, l'A. montre que la conscience d'avoir ete atteint dans son identite morale est incompatible avec une ethique de l'impartialite. Examinant le cas de la haine, de l'indignation, de la colere et de la rancune, l'A. montre que ni la conception utilitariste ni la conception kantienne de l'impartialite ne parviennent a rendre compte de la valeur disproportionnee que les agents accordent a leurs interets particuliers. Abandonnant l'idee d'une ethique impartiale qui ne peut reconnaitre le pardon comme vertu, l'A. conclut avec J. Butler et J. G. Murphy au renoncement du ressentiment dans le pardon

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