Abstract

Maïa l'abeille, best seller de la littérature allemande du début des années 1920, n'est plus guère connu aujourd'hui dans sa version originelle. L'auteur propose ici une relecture de l'œuvre en soulignant la variété du récit, à la confluence de plusieurs courants littéraires populaires à la veille de la première guerre mondiale : le roman de formation (Bildungsroman), le roman de vagabondage (lié au mouvement des « Wandervögel ») et la littérature pour jeunes filles (« Backfischroman »). Ce caractère composite n'est pas sans aller avec une certaine ambiguïté, le roman étant traversé de plusieurs tensions : entre groupe et individu, goût de la liberté et attachement aux origines, poésie néo-romantique et idéologie guerrière et raciste.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call