Abstract

The fantastic has recently been the object of a variety of strategies for its re-signification. Due to new technologies, the genre has found a new path through an old artifice: the image. The mediatic transposition of a literary text to the multimodal language of comics gives new life to canonic texts. According to Boutin (2012), the language of comics brings together multiple modes so that «to read comics is necessarily to face a narrative message of certain complexity and much denser than it might look at first glance». This paper examines the means used in the mediatic transposition of literature to comics, to recreate the suspense present in the monomodal text and to transform the reader into a co-producer of a new text. To do this, it examines an excerpt of Le Horla d’apres l’œuvre de Guy de Maupassant (2014) by Guillaume Sorel.

Highlights

  • Malrieu signale qu’au xxe siècle, «la psychanalyse entraîne un nouveau déplacement des frontières du réel connu» ce qui soustrait au fantastique «l’un de ses principaux matériaux»

  • The fantastic has recently been the object of a variety of strategies for its re-signification

  • This paper examines the means used in the mediatic transposition of literature to comics, to recreate the suspense present in the monomodal text and to transform the reader into a co-producer of a new text

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Summary

Introduction

Malrieu signale qu’au xxe siècle, «la psychanalyse entraîne un nouveau déplacement des frontières du réel connu» ce qui soustrait au fantastique «l’un de ses principaux matériaux». Un peaufinage pour «Le Horla»: la transposition médiatique BD diatique lorsqu’il est associé à d’autres formes de langage (image, son etc.) qui re-signifie le texte premier.. Dans cet article on examine la transposition d’un texte littéraire du genre fantastique pour le langage BD. Par force de la séquence d’images fixes de la BD, de l’architecture des tableaux et des relations spatiales établies par l’image, les dessins stimulent chez le lecteur un processus de décodification qui s’articule avec le texte premier et dévoilent la multiplicité de sens du littéraire. C’est au regard de cette perspective que cet article lance une discussion sur la transposition médiatique BD en s’appuyant sur l’adaptation du conte fantastique «Le Horla» (2e version), de Maupassant, écrit et publié en 1887, pour la BD Le Horla d’après l’œuvre de Guy de Maupassant (2014), de Guillaume Sorel. Ces cases figurent dans le récit comme des vecteurs pour réaliser la re-création de l’image séquentielle et aller au-delà de l’idée première de la transposition médiatique du littéraire

Au-delà de l’hésitation du fantastique littéraire
L’art séquentiel et sa coproduction
Conclusion
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