Abstract

La rapide expansion de l’économie internationale des données a forcé le champ de l’anthropologie australienne à clarifier sa position vis-à-vis de la gouvernance des données en général et du vaste objectif scientifique de l’open data en particulier. Parallèlement, les communautés autochtones vivant dans des colonies de peuplement à travers le monde entreprennent des recours juridiques de plus en plus efficaces contre le prélèvement par les chercheurs de leurs biens culturels, dont les données de recherche en anthropologie sociale. Le présent article présente ces évolutions convergentes, en résume le contexte réglementaire, à savoir les conventions, directives et principes internationaux applicables, et synthétise un protocole généralisé de gouvernance des données grâce auquel l’anthropologie sociale pourrait adapter ses pratiques aux exigences actuelles. Le « rapatriement en temps réel » décrit un protocole prospectif de gouvernance des données, illustré dans cet article à travers une étude de cas sur l’Australie conçue de manière à présenter des définitions et des termes formels, transparents et éthiques pour faire coïncider l’anthropologie sociale avec l’économie des données et les bonnes pratiques de l’open data.

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