Abstract

In interwar France a public consensus emerged that radio broadcasting could advance the rehabilitation of disabled veterans and further their reintegration into civil society. Radio appeared to offer particular advantages for blind and deaf veterans, serving as a “prosthesis” to replace their damaged eyes and ears. Thanks to two national charities that distributed free radios to the blind, the hospitalized, and the “infirm” between 1928 and 1935, facilitating disabled veterans' access to radio became a political imperative. The subsequent negotiations between physicians, legislators, and veterans themselves over the rehabilitative function of radio reveal how the airwaves became a virtual representation of the French nation and listening a practice of modern citizenship. Dans la France d'entre-deux-guerres, le public se trouvait en accord général sur le fait que la radiodiffusion pouvait faire avancer la rééducation des invalides de guerre et leur réinsertion dans la société civile. La radiodiffusion s'offrait en particulier aux aveugles et « sourds » de guerre, remplaçant, en fonction de « prosthèse », les yeux et les oreilles mutilés. Entre 1928 et 1935, grâce à deux collectes nationales qui distribuaient des radios gratuites aux aveugles, hospitalisés, et « infirmes », le défi de faciliter l'accès des invalides de guerre à la radio s'est imposé sur la politique. Les négociations ultérieures entre médecins, législateurs, et invalides de guerre eux-mêmes à propos de la fonction rééducative de la radio montrent comment les ondes sont devenues une représentation virtuelle de la nation et l'écoute importante de la pratique de la citoyenneté moderne.

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