Abstract

À partir de l’exemple balte, cet article examine l’hypothèse selon laquelle les partis de droite radicale sélectionnent leurs partenaires au Parlement européen sur la base soit d’affinités idéologiques, soit de respectabilité nationale. Deux cas sont systématiquement comparés : le Parti populaire conservateur d’Estonie (EKRE) et l’Alliance nationale lettone (NA). Les résultats empiriques indiquent que les positions de politique étrangère vis-à-vis de la Russie de ces deux partis baltes diffèrent de celles des partis de droite radicale ailleurs dans l’Union européenne. Cependant, ce constat ne peut pas expliquer les attitudes différentes qu’ils adoptent sur la scène nationale et au Parlement européen. L’AN est restée l’une des plus critiques de la Russie, tant en Lettonie que dans l’UE, tandis que l’EKRE est entrée dans un gouvernement de coalition dirigé par un parti plus favorable à la Russie, le Parti du centre, tout en s’alliant avec le groupe du parti parlementaire « Identité et démocratie » au Parlement européen.

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