Abstract

De sa toute premiere nouvelle, ‘The Story of a Panic’ (1904), a A Passage to India (1924), E.M. Forster s’inspira d’œuvres grecques et latines pour decrire les interactions affectives entre les etres et les lieux : les Idylles de Theocrite et les Bucoliques de Virgile, ou la nature a une voix qui peut entrer en resonance avec celle des hommes, ou encore les Metamorphoses d’Ovide, ou la transformation physique cree de nouveaux etres hybrides, vegetaux ou mineraux. Howards End ne fait pas exception, puisque Forster y revisite le motif ovidien de la ‘metamorphose de fuite’ pour decrire les mutations de l’ere edouardienne. La maison et l’arbre de Howards End vont suspendre l’echappee de Margaret et Helen Schlegel et devenir le lieu ou de nouveaux affects—de nouveaux modes de relation entre les individus, inspires par la croissance lente et quasi imperceptible des plantes—vont pouvoir s’exprimer. Forster cree ainsi une mythologie anglaise qui n’est pas simplement nostalgique, mais constitue une reponse ambivalente a la modernite et permet de redefinir la condition du sujet au tournant du siecle.

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