Abstract

Le 9 janvier 2018, à Montecito (Comté de Santa-Barbara, État de Californie, États-Unis), de violentes coulées de débris sont apparues vers 4 h du matin, suite à une intensité pluviométrique remarquable (13 mm en 5 minutes, soit une intensité horaire de 157 mm/h). Ces coulées, constituées de blocs, de boue et de branches d'arbres, ont pu déposer, par endroits, une accumulation solide de plus de 5 m. et les vitesses d'écoulements auraient dépassé 30 km/h (soit plus de 8 m/s). Le bilan humain et matériel est lourd : 21 morts ; 2 personnes disparues ; 167 blessés ; 408 maisons endommagées ; un coût estimé à plus de 167 millions de dollars. Cet événement est en réalité apparu 3 semaines après le passage du pire incendie qu'ait connu la Californie au cours du dernier siècle (Thomas Fire). De tels aléas (i.e. « post-fire debris flows ») résultent d'interactions entre les variables de prédisposition (la nature des sols, les zones brûlées, l'humidité, l'hydrophobie, les pentes) et les forçages climatiques (l'intensité des pluies), et ils ne sont pas nouveaux : la sensibilité des bassins amont de Montecito avait bien été identifiée la veille (avec un risque de crue estimé à 68 %). Des évacuations avaient aussi été ordonnées dès la veille (plus de 10 000 personnes). Ainsi, quelles leçons tirer de cet événement, et quelles sont les pistes d'amélioration envisager pour réduire leurs impacts à l'avenir ?

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