Abstract

Selon le subjectivisme à propos du bien-être, un événement contribue au bien-être d’un individu dans la mesure où cet individu a ou aurait une certaine pro-attitude à l’égard de cet événement dans des circonstances à préciser. Une telle approche doit donc spécifier un certain nombre d’éléments de cette définition, par exemple les circonstances pertinentes. Dans cet article, je me concentre sur la pro-attitude pertinente. Afin d’organiser la discussion, je soutiens que cette pro-attitude doit satisfaire trois desiderata. Elle doit permettre de formuler une conception du bien-être qui serait extensionnellement adéquate moyennant une détermination satisfaisante des circonstances pertinentes. Elle doit offrir une conception du bien-être qui ne varie pas, peu importe que l’on considère des êtres humains à la naissance, jeunes ou adultes. Elle doit enfin exister effectivement. Ces desiderata posés, je montre qu’un subjectivisme faisant appel au désir, à une pro-attitude cognitive ou plus complexe, éventuellement comprise en termes de désirs, ne peut satisfaire à la fois le critère d’adéquation extensionnelle et le critère d’invariabilité. En réponse à cette difficulté, je suggère que le subjectivisme devrait adopter une pro-attitude de valorisation. Une telle pro-attitude a été introduite par différents auteurs, mais j’en propose une interprétation plus simple et je soutiens qu’elle est la seule à satisfaire les trois desiderata initialement présentés.

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