Abstract

The International Statistical Classification of Diseases (ICD) and The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM) formulate a fundament for biomedical ethics of gender variance, governing clinical practices, systems and policies. I discuss the diagnostic details and bioethical ramifications of so-called gender diagnoses in ICD and DSM. I then subject medicalized gender variance to concept analytical and queer bioethical scrutiny. I find both diagnostic systems to make sense of gender variance through incongruence, dysphoria and desire in bioethically confusing ways. In my treatment, medicalized gender variance does not necessarily entail pathologization. I conclude that medicalized gender variance can be used for balancing access to care and stigma but persist that evaluation of this must be more informed by queer bioethics. Despite progress compared to previous versions of ICD and DSM, both are still in need of further queer bioethical scrutiny. This includes a thorough evaluation of queer vulnerabilities in gender diagnostics, currently building on convoluted definitions of incongruence, desire and dysphoria. This convolution confuses medical ethics of gender and sexual variance. Further, it can trigger moral harms, including cascading queer vulnerabilities. La Classification statistique internationale des maladies (CIM) et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) formulent les fondements de l’éthique biomédicale de la variance entre les sexes, régissant les pratiques cliniques, les systèmes et les politiques. Je discute les détails du diagnostic et des ramifications bioéthiques des diagnostics de genre dans la CIM et le DSM. J’ai ensuite soumis la variance de genre médicalisée à un examen de la queer bioéthique. Je trouve que les deux systèmes de diagnostic donnent un sens à la variance entre les sexes à travers l’incongruence, la dysphorie et le désir de manière bioéthiquement confuse. Dans mon traitement, la variance de genre médicalisée n’implique pas nécessairement une pathologisation. Je conclus que la variance de genre médicalisée peut être utilisée pour équilibrer l’accès aux soins et la stigmatisation, mais l’évaluation de cela doit être éclairée par la queer bioéthique. Malgré les progrès par rapport aux versions précédentes de la CIM et du DSM, les deux ont encore besoin d’un examen queer bioéthique supplémentaire. Cela comprend une évaluation approfondie des vulnérabilités queer dans les diagnostics de genre, en s’appuyant actuellement sur des définitions alambiquées de l’incongruence, du désir et de la dysphorie, conduisant à une éthique médicale alambiquée et aggravant les problèmes queer bioéthique.

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