Abstract

Dans les neuf départements qui composent l’académie de Paris sous la Troisième République, les mobilités d’élèves révèlent la place des établissements scolaires, en particulier des lycées, dans la hiérarchie conditionnée par le déploiement de l’offre de formation et les demandes des familles. Les mobilités scolaires donnent un aperçu sur les modalités de la concurrence ou de la complémentarité entre établissements primaires, secondaires et privés, mais aussi entre lycées et collèges de garçons et de jeunes filles qui, malgré leur position privilégiée dans la hiérarchie scolaire, sont eux-mêmes en concurrence les uns avec les autres.

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