Abstract
Les stades Orange Vélodrome de Marseille et Allianz Riviera de Nice ainsi que la Sud de France Arena de Montpellier sont des lieux emblématiques de la normalisation, de la marchandisation et de la privatisation de l’espace public dans les métropoles méditerranéennes françaises. Cet article vise à analyser leur rôle dans l’aménagement de l’espace public et, partant, dans la mutation des modes de production et de consommation de ces métropoles. La méthode utilisée combine une étude de cas multiples et l’observation directe à trois échelles et à deux moments. Les résultats montrent d’une part que ces enceintes participent de la spectacularisation, de la gentrification et de l’accaparement d’espaces publics par des entreprises spécialisées en aménagement urbain, s’appuyant souvent sur des partenariats publics‑privés et sur la diffusion du naming. Ils montrent d’autre part que l’espace public privatisé est en tension entre des villes et métropoles en quête de compétitivité par le sport, des opérateurs visant le consumérisme et des supporters engagés prônant la patrimonialisation.
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