Abstract

La pratique de prélèvement d’organe selon la procédure dite Maastricht III (MIII) est l’objet de discussions et de controverses éthiques. Au premier plan de ces craintes, est celle de la dérive utilitariste privilégiant une éthique sociétale àune éthique individuelle. On peut proposer néanmoins un certain nombre de garde-fous éthiques discutés dans cetarticle et dont les principaux sont les suivants : le MIII ne doit pas être la solution unique face à la pénurie de greffons.Les décisions de limitation et arrêt thérapeutique doivent être strictement appliquées dans le cadre de la loi ClaeysLeonetti sans interférence avec l’équipe de prélèvement ; un consentement explicite est la garantie du respect de lavolonté du donneur ; les procédures de sédation accompagnant l’arrêt des traitements de support vitaux doivent êtreidentiques qu’il y ait ou non de prélèvement MIII.

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