Abstract

Une article précédemment paru dans cette Revue (III, 1970, pp. 56–72) avait établi qu'il arrivait que les dirigeants de groupes de pression poursuivaient, dans leurs relations avec les gouvernements, des buts autres que la promotion des intérêts de leurs membres. Ainsi, il apparaissait que le maintien et la croissance des structures organisationnelles pouvaient devenir des objectifs prioritaires pour les dirigeants.Le présent article étudie le rôle de la Confédération des Syndicats Nationaux dans l'Affaire Lapalme à la lumière de ses tentatives antécédentes pour faire amender certaines dispositions de la Loi sur les Relations de Travail et les Conflits Industriels. L'auteur y défend la thèse selon laquelle les leaders de la CSN ont utilisé le conflit opposant les chauffeurs de la Compagnie Lapalme et le gouvernement fédéral pour alimenter leurs propres différends avec le gouvernement fédéral et le Congrès du Travail du Canada en tentant de jeter le discrédit sur le principe des unités nationales de négociations, principe dont l'application contrevenait aux efforts de la CSN pour recruter des membres québécois au sein des syndicats affiliés au CTC dans des entreprises relevant de la juridiction du gouvernement fédéral.

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