Abstract

Both Aristotle and Plato consider the economic exchange as one of the most basic social link. According to Aristotle though, the individual specialization of the tasks and functions Socrates advocates in the Republic in order to integrate these economic exchange into a political order, leads to the division of the city instead of unifying it. This article argues, on the contrary, that the city of the Republic owes its unity to the specialization of the tasks and functions. Far from being divisive, this principle adds a positive political reciprocity to the ambivalent and negative reciprocity Plato sees at work at the level of the economic exchange.

Highlights

  • Pour Aristote comme pour Platon, le besoin est à l’origine des échanges économiques, et oblige les hommes à instaurer une forme élémentaire de rapport social, une manière élémentaire d’être ensemble[2]

  • the individual specialization of the tasks and functions Socrates advocates in the Republic in order to integrate these economic exchange

  • that the city of the Republic owes its unity to the specialization of the tasks and functions

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Summary

Introduction

Pour Aristote comme pour Platon, le besoin est à l’origine des échanges économiques, et oblige les hommes à instaurer une forme élémentaire de rapport social, une manière élémentaire d’être ensemble[2]. Semble dire Aristote, que, étendu à toute la cité, le principe de la spécialisation individuelle conçu initialement pour les nécessités économiques fait finalement jouer les échanges contre la communauté civique, la divisent au lieu de l’unifier?. Que la cité soit tout entière placée sous le signe des échanges et de leur ambivalence, c’est ce qui apparaît dans les deux moments formant la première étape du récit de sa naissance. Aristote par exemple estime que l’animal humain forme des familles, des villages puis des cités pour pallier les différents aspects – économiques d’abord, éthiques ensuite – de son impossible autosuffisance individuelle La sphère des échangesayant pour origine le mouvement selon lequel “chacun prend quelqu’un d’autre” (παραλαμβάνων ἄλλος ἄλλον, 369c), ces premiers échanges sont communs et réciproques mais s’enracinent en même temps dans une insuffisance individuelle que chacun cherche à combler pour lui-même. C’est ce que confirme le moment suivant, qui précise quel est le principe de ces échanges

Le principe des échanges
Exportations et importations
Le marché
Contexte et enjeu
Notes de fin
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