Abstract

L’initiative, à première vue disproportionnée, des petits États balkaniques de régler avec l’Empire ottoman leurs questions nationales par la force durant les Guerres balkaniques recèle encore une part de paradoxe. Cette disproportion place la question de la puissance au cœur des relations balkaniques. Cette notion s’entend ici non seulement comme la simple somme mécanique des forces concrètes d’un pays dans tous les domaines, du diplomatico-militaire au culturel en passant par l’économique et le social, mais aussi comme la mesure de sa vitalité en termes socio-darwinistes dans le champ de compétition belliqueuse limité des Balkans, et même dans un au-delà impérial dont il convient de circonscrire l’imaginaire.

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