Abstract
Bon nombre de bassins aquifères, tel que celui de la Crau, en bordure Est de la Camargue, sont non seulement exploités par l’activité humaine mais ont également la propriété d’être approvisionnés par une agriculture basée sur une irrigation traditionnelle. La gestion de l’eau souterraine, du fait de l’externalité positive induite par les associations d’irrigants, ne répond donc plus à un principe classique de surexploitation. Cela nous amène, dans le cas d’espèce, à reconsidérer le rôle d’une structure locale en charge de la gestion de la nappe. Nous montrons qu’il est toujours possible pour celle-ci de mettre en place un schéma fiscal global limitant sa surexploitation par différents utilisateurs non-atomistes tout en favorisant son approvisionnement optimal par une association d’irrigants.
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