Abstract

Depuis quelques années, les “études littéraires francophones” se sont implantées dans le paysage académique international. Le présent article se propose de revenir sur quelques aspects de ces développements, en soutenant l’hypothèse qu’ils ont d’abord participé à l’élaboration d’une représentation de la “littérature francophone” conforme au projet d’une “Francophonie” diplomatique, pour ensuite ambitionner une performance inséparablement théorique et politique, notamment par le biais du “modèle gravitationnel” et du paradigme postcolonial. Le reflux de la position de surplomb qui caractérisait ces approches nous conduit enfin à interroger les nouvelles formes de politisation des études littéraires (chez Stanley Fish et Yves Citton), en mettant l’accent sur le fonctionnement rhétorique et idéologique des discours sur la littérature.

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