Abstract

Under the standard formulation of the Doctrine of Double Effect, an act is permissible only if it is the result of an intention to do good and not the result of an intention to do bad. Many find that this absurdly ties the act's permissibility to the agent's character and not to features of the act itself. In light of such criticism, some philosophers have reformulated the doctrine so that it holds that an act is permissible given that it results from an intention to do good by some agent. I argue that this appeal to possible intentions to do good fails. There is no modal or moral reason to privilege intentions to do good over those to do bad, and without privileging them, this version of the Doctrine of Double Effect leads to contradiction. In many scenarios, if a possible intention to do good is considered to be sufficient for permissibility, then in that same scenario a possible intention to do bad should be sufficient for impermissibility. However, one and the same act can have both possible intentions to do good and possible intentions to do bad. Thus, the principle leads to the contradictory ruling that one and the same act is both permissible and impermissible. Selon la formulation standard de la doctrine du double effet, un acte n’est admissible que s’il résulte d’une intention de faire le bien et non d’une intention de faire le mal. Beaucoup trouvent que cela lie de manière absurde la validité d’un acte au caractère de l’agent et non aux caractéristiques de l’acte lui-même. À la lumière de ces critiques, certains philosophes ont reformulé la doctrine de sorte qu’elle considère qu’un acte soit permis s’il résulte d’une intention de faire le bien par un agent. Je soutiens que cet appel aux intentions possibles de faire le bien est un échec. Il n’y a pas de raison modale ou morale pour privilégier les intentions de faire le bien par rapport à celles de faire le mal. Sans les privilégier, cette version de la doctrine du double effet conduit à la contradiction. Dans de nombreux cas, si une éventuelle intention de faire le bien est jugée suffisante pour permettre la licéité, alors, dans ce même scénario, une éventuelle intention de faire le mal devrait suffire à l’inadmissibilité. Pourtant, un même acte peut être lié à la fois à des intentions de faire le bien et à des intentions de faire le mal. Ainsi, ce principe conduit à la conclusion contradictoire selon laquelle un même acte est à la fois admissible et interdit.

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